Стихотворение «En cité cruelle»
Тип: Стихотворение
Раздел: Лирика
Тематика: Городская лирика
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En cité cruelle

En cité cruelle, aux places de douleur,
Les âmes furent écrasées sous la pierre en fureur.
Sous l’œil muet des marbres, je chemine en la nuit.
Quant à l'ombre d’un être qui jamais ne me luit.

D’un froid éclat, les hautes tours versent leur lueur.
Les feux trompeurs des signes séduisent les rêveurs.
J’aimai la cité cruelle, mais joyeux serais-je tant ?
Si Shub-Niggurath l’emportait aux bois mouvants.

En cité cruelle, où les palais s’écroulent bas,
Errent des spectres sans nombre, hâtant leurs derniers pas.
Ils tremblent dans la pièce, ainsi que l’écolier.
Comme l’écrivit jadis Baudrillard oublié.

D’un froid éclat, les hautes tours versent leur lueur.
Les feux trompeurs des signes séduisent les rêveurs.
Je maudis la cité cruelle, et j’attends encore.
Qu’Azathoth éclatât son chancre de mort.

En cité cruelle, où l’acier coule en vif-argent,
Partout le leurre est roi, partout le faux s’étend.
La vie n’y pèse rien, pas même un denier nu.
Pourtant, cent aveugles y reviendront, déçus.

D’un froid éclat, les hautes tours versent leur lueur.
Les feux trompeurs des signes séduisent les rêveurs.
Et je rêve que Yog-Sothoth la dévorât — mais
La vérité soit dite, plus rien ne m’importe jamais.
Послесловие:
Версия стихотворения "Жестокий город" на французском языке. Переведено автором.
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