à Catherine L.
En nous quittant, elle laisse un vide -
Cette belle maison en est témoin.
Parce que Catherine, c’est du solide,
Et chaque maison en a besoin.
Même si, soudain, quelqu’un s’y tente,
Toute discussion est superflue -
Elle a été omniprésente,
Par tous les temps, dans tous les « flux ».
Elle en a fait, il faut l’admettre -
Hiver, printemps, été, automne -
Et des couloirs - par kilomètre,
Et des papiers - par kilotonne.
Avec patience, brio et classe,
Dont elle possède des masses en elle,
Elle bataillait contre les paperasses,
En épargnant le personnel.
Bien loin de Cannes et de ses palmes,
Elle les mérite autant, pourtant,
Car elle savait garder son calme,
Entrant en crise ou en sortant.
Trop dures que ces aiguilles de montre -
Elles dictent les choix que nous faisons.
Même si, ici, tout le monde est contre,
Comme d’habitude, elles ont raison.
Puisque le temps, c’est du liquide,
Il faut en profiter à temps.
Même si souvent, on laisse un vide,
Un bien grand vide, en se quittant.
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